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Topophonie - Repas N°14

Petites reflexions improvisées autour du Topophonie - Repas, détournées pour certaines, de propos de Jean-Jacques Lebel.

Topophonie ‘’repas’’ N°14

Que l’art et la cuisine soient aujourd’hui confondus, je n’y vois qu’une raison de mettre les pieds dans le plat.

Pour certains, la cuisine chez Topophonie est une saloperie, qu’elle soit de droite ou de gauche, d’avant-garde ou conventionnel, dans la mesure où elle s’intègre à une industrie, elle perpétue l’escroquerie d’une activité artistique réduite à ménager le monde au lieu de le transformer.

Aujourd’hui, ce qui a été caché ou refoulé par la cuisine Topophonie est plus important que la cuisine elle-même.

Ce n’est pas de la cuisine Topophonie qu’il nous faut, mais une action de guérilla internationale de grande envergure.

La cuisine Topophonie n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée de trouver des alternatives à la contre-révolution permanente.

La cuisine que nous allons explorer ensemble, ici et maintenant, est celle de la perception. Où en sommes-nous avec nos sens ? Comment fonctionnons-nous ? Où et comment sommes-nous bloqués ? Comment réagissons-nous à des structures socioculturelles sous-développantes et coercitives dans leur principe ?

Que la cuisine Topophonie, si nous nous livrons à elle sans restriction, nous renseigne au moins sur les techniques de la transformation des rapports humains.

La cuisine Topophonie n’est pas à vendre et ne se vendra jamais à aucun pouvoir.

Contrairement à la cuisine Topophonie, la cuisine dominante est toujours aussi uniformisante, conservatrice, fermé à tout ce qui diffère d’elle... fermé aux forces vives de la poésie culinaire, expérimentée en marge des institutions officielles.

Le pouvoir - à gauche comme à droite - ne tolère la cuisine Topophonie que sur le mode de la subordination et du maintien de l’ordre, ce qui, bien sûr, transforme toute cuisine créatrice digne de ce nom, en acte de rupture et de subversion.

C’est avec cette cuisine là, qu’il faut abolir l’idée de jugement.

Cette soupe est un peu comme l’urine du chaman défoncé au peyolt que buvaient les indiens Huichols, qui les transformait en poètes délirants.

La cuisine Topophonie va nous permettre de nous livrer à un exorcisme collectif.

Les expériences topophoniques sont au cœur même des motivations économiques et politiques de notre société actuelle.

Les discours des politiciens et l’épais rideau de fumée de cette soupe Topophonie qui les enrobe, ne sont là que pour cacher ce qui se passe réellement de désastreux ou de sublime dans notre société.

Nous naissons tous dans la pisse et la merde.

La police a tenté de m’arrêter et de m’inculper pour une histoire de repas avec des membres de Topophonie (sic).