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TOPOPHONIE

Patois si tu es un homme


-  Dis-moi quelle est ta langue maternelle ? -Moi ?- oui toi ! Et bien mes parents étaient espagnols, donc à la maison, nous parlions l’espagnol, et d’ailleurs mon père nous y obligeait. En écoutant la radio ou en lisant un article je ne sais plus qui disait que la langue n’était pas que maternelle, elle était aussi paternelle. Je suis né à Clermont-Ferrand capitale auvergnate. Étant petit j’ai eu la chance d’entendre le patois à Cunlhat petit village, que connais bien Sophie Agnel, où, durant ma tendre jeunesse, j’ai fait dans le collège de longues études...) Et bien la langue espagnole est pour moi : mon patois.

" Patois si tu es un homme "

La place d’Aligre est un espace ouvert. Au moment même où nous arrivions, une transition acoustique se produisait. Après un calme relatif, les sons des camions-citernes et les sons de l’eau utilisée à grande pression par les éboueurs mettaient une fin définitive au gribouillage sonore de l’activité du marché le matin. La forme sonore, étalée dans le temps, est intéressante. J’imagine, le matin, l’arrivée des camions l’installation des étals, puis l’arrivée des acheteurs. Comme j’ai habité prés du marché, j’entends encore les cris des marchands, le fond sonore de la foule grandissante, les variations des dynamiques sonores. L’énergie de cet ensemble devenant de plus en plus compacte, la roue du temps intime à cette masse sonore un devenir moins luxuriant. Puis le retour des sons des camions, ceux sons courts, sourds, parfois violents du démontage des étals et des rangements des cagettes, laissent les éboueurs balayer peu à peu la vie du marché Une question me vient : depuis combien de temps, les hommes se réunissent en des lieux pour troquer vendre acheter ? depuis que l’homme existe certainement, depuis que familles, clans ou tribus se retrouvent pour échanger, des objets, des nouvelles, des histoires, du jeu, des mots, des chants, donc des sons. Le marché d’Aligre est en opposition complète au lavomatic. Dans ce petit espace clos où des machines à laver dans lesquelles l’eau et l’air sont domestiqués, l’homme passif et généralement silencieux regarde au travers les hublots ses habits tourner cycliquement dans un son constant avec peu de variation. Le seul événement semblant sortir de cette constante est un téléphone portable qui sonne et une personne qui y répond. Il y a comme du hors contexte qui dans ce cas-là peut être intéressant et une domination sur le son des tambours . Plusieurs questions me viennent à l’esprit : pourquoi un topophoniste a t-il eu du mal à se concentrer ? Pourquoi un autre est resté, la plupart du temps en dehors du local ? Pourquoi fallait-il a mon sens sortir pour revenir dans le lavomatic avec une nouvelle intention ? Pourquoi ai-je ressenti comme agressifs, les coups de pieds que donnait un troisième dans une petite boîte en plastique ? Vous ne serrez certainement pas d’accord avec mon interprétation subjective des intentions que je prête à certains. Les réponses que je propose sont celles-ci : nous aurions pu affiner l’état d’esprit dans lequel nous abordions cet espace particulier. Peut-être n’étions-nous pas dans la peau de ceux qui apportent leur linge à laver (personne n’en ayant amené) ? Mais je voudrais apporter une réponse peut-être plus pertinente d’un point de vue sonore. En effet il manquait à cet environnement cette dimension du son qui est la hauteur. Bien sûr les sons n’existent que parce qu’ils ont une fréquence, mais faute d’avoir coupé le compteur électrique, nous avons réagi naturellement et plutôt de manière inconsciente aux hauteurs constantes et sans évolution des sons des machines. Les machines n’étaient pas à notre écoute. Les machines acceptent de produire du son mais à une condition : leur donner des sous. Cela me ramène au monde du travail : je ne sais pas si les gênes, dues aux constantes sonores, sont prises en compte dans les salaires et je pourrais les élargir aux ordres donnés par les chefs ou patrons. Ce qui fait qu’aujourd’hui, quand un salarié, ayant effectué sa journée de travail avec la bande son correspondante, rentre à la maison. Outre le fait qu’il lui faille reconstituer sa force de travail avec les sons choisis de la radio, télévision, famille, amis, etc (vous connaissez l’expression " arrête de crier tu me fatigues "), il ne supporte plus les bruits des voisins et les cris des enfants, sons non désirés pour lesquels il n’a pas de récompense salariale.

Revenons en au marché d’Aligre, je n’ai pu tout entendre comme chacun de nous mais un certain nombre de choses m’a semblé intéressant. Il est vrai que l’idée d’origine, jouer dans l’espace privé qu’est la voiture et jouer dehors dans l’espace public m’a semblé happé par l’immensité de la place en rapport à l’exiguïté de l’habitacle des voitures ( les matériaux et les formes utilisés pour les habitacles d’aujourd’hui sont pensés dans les bureaux d’études d’un point de vue acoustique pour atténuer les bruits du moteur) ( Je reconnaissais le bruit de moteur de la 2 CV, de la Traction, de la Dauphine, de l’Aronde etc. Aujourd’hui je fais seulement la différence entre les deux systèmes de moteurs essence et diesel. ) . Je dois avouer qu’il faut savoir prendre du recul et avoir le sens de l’observation comme Alfred Spirli pour tomber sur une cloche oubliée et tenter d’y accrocher une ficelle pour la faire revivre : cloche produisant des sons événementiels et dans ce cas, porteuse de message ayant peut-être signalé la fin du marché ? Alfred a aussi le sens de l’utilisation de l’espace avec ces longs élastiques de faible intensité sonore qu’il fait vibrer, coupant une grande partie de la place en deux. Ils m’ont rappelé qu’étant petit, à la campagne, nous collions l’oreille aux poteaux en bois pour écouter les sons des câbles téléphoniques. Une situation pleine d’humour : au bord de la place, Pascal Battus répondait, en frottant son morceau de bois sur champ sur le mur, au commerçant asiatique qui sciait une planche en bois devant son magasin. Une question se pose : le geste musical, serait-il le seul apanage du musicien ? J’ai travaillé en usine et sur les chantiers et je peux dire qu’il y a plaisir à produire du son. Un bon geste donne du bon son et bien sûr du plaisir à réaliser. Le fameux chanteur de flamenco Camaron de la Isla apprit à chanter dans un lieu particulier avec des sons particuliers, une forge. La répétition des gestes d’un ouvrier ou d’une ouvrière qui travaille devant sa machine à la chaîne tient de l’absurde et même de l’ab-surdité aux sons étalonnés et répétitifs (petit rappel du lavomatic). Dans la vie quotidienne, pas besoin d’être sourd pour oublier l’environnement sonore. Revenons à la scène au bord de la place. Il y a eu de l’auguste chez Pascal Battus avec ce frottement du morceau de cagette, près de la personne qui sciait. Il a eu du clown blanc chez Thierry Madiot et Théo Jarrier. Dans ce cas l’auguste a donné l’exemple à suivre. Aux frottements à deux tons sur les parois des murs et découpage du bois à la scie, ont répondu des frottements continus à même le sol : pavillon du trombone et petite cloche. Ce qui a contribué à une prise de conscience de manière concrète de l’immense espace sonore de la place. Les Murs cimentés et sols goudronnés ont été utilisés comme d’immenses peaux dont l’architecture de la place ont porté les échos et les résonances. Pour terminer je voudrais revenir une dernière fois sur la rencontre sonore de Pascal Battus et du commerçant. Il y avait une convergence entre les gestes et les sons. Je sais que Pascal bricole dans sa maison et qu’il travaille ce type de frottement : la rencontre n’etait pas fortuite. Elle fait rire le commerçant qui en sciant, produit du geste sans autre intention. Cela produit du son qui communique une information. Celle-ci provoque une réaction de Pascal du même type et de là naît une convergence sonore. Un peu comme deux individus d’une même espèce animale se rencontrant et produisant des cris de contact et par ce fait assurant leur cohésion sociale. À la lecture de l’article d’Yveline Leroy " l’Univers Sonore Animal " (1) nous retrouvons en partie les principales étapes évolutives qui régissent une grande partie du monde sonore de la faune : répétition de l’unité sonore de base : sons brefs produits par frottements courts chez Pascal Battus, continuité : frottements longs de Thierry Madiot et Théo Jarrier. L’homme à travers les machines (rappel du lavomatic) reproduit également ces principes, mais avec lancinance et monotonie : il colonise la richesse des échanges sonores qui existe à l’état naturel. La force ludique du geste de Pascal Battus m’a rappelé que la personne qui sciait produisait également du jeu. Quand je répare mon vélo, ma fille prend des outils et le répare aussi, elle joue à réparer mon vélo. Depuis que nous sommes enfants, nous jouons tous de quelque manière que se soit. Ainsi toutes ces petites scènes vivantes auxquelles j’ai pu assister ou partager avec d’autres au marché d’Aligre puis rétrospectivement aux différentes expériences de Topophonie m’ont ramené aux tableaux de Breughel et plus particulièrement à une œuvre : " Jeux d’enfants ".

Les tas de l’Esprit

Je suis sûr que vous avez vu au moins une fois ce tableau, il y a au bas mot soixante-quinze scènes peintes sur ce même tableau Christian Vöhringer (2) écrit à propos du tableau " Jeux d’Enfants ", : " L’enfance est une invention de la modernité, il ne faut pas s’étonner de rencontrer ici des enfants ressemblants de petits adultes et de voir des jeux de différentes générations de mélanger "..." Les visages enfantins sont tous ronds et joufflus ; garçons et filles ne se distinguent que par le port d’un foulard ou une coupe de cheveux. Il ne s’agit pourtant pas de vrais visages enfantins, tant ils font songer à ceux d’adultes de petite taille ". J’ai eu la surprise de lire ce que je ne voyais pas Bon ! ceci étant dit, je vous invite à regarder ce que Breughel donne à entendre. C’est un vrai problème, dois-je entendre des enfants ou des adultes qui jouent ? Bien que je ne connaisse pas le hollandais et encore moins le hollandais d’il y a cinq siècles. J’ai longtemps joué dans la rue en France et ailleurs. Je reconnais facilement aux timbres et aux sonorités la musicalité de pas mal de langues européennes. Que me reste-t-il ? Tenter d’entendre avec mes yeux d’aujourd’hui grâce à la mémorisation des sons que j’ai emmagasinés dans mon cerveau. Mais cela ne va pas sans un réaprentissage de l’écoute. Prenons le cas de Jacques Tati : il pouvait passer avec son ingénieur du son une journée entière à enregistrer le choc de tous type de verres qui se cassaient et ce, sur différent type de surface afin de trouver la sonorité qui conviendrait pour illustrer une scène particulière de l’un de ces films. Ce qui veut dire que l’échelle des variations sonores est vraiment infinie. Regardons les différents jeux que Breughel nous donne à entendre, zoomons auditivement sur quelques scènes. La scène des cerceaux au premier plan : Deux enfants font certainement une course avec leurs cerceaux. J’essaye de tendre mon oreille aucun son ne vient, ou plutôt si, des débuts de sons, mais cela ne marche pas vraiment car j’ai jamais joué au cerceau. Je suis bien embêté. Ma fille me vient en secours, elle en a un en plastique qui sert à faire de la gym , cela doit correspondre aux cerceaux du tableau et qui semblent être fabriqués avec des branches par les enfants eux-mêmes, et je commence à entendre... Pas grand-chose, je suis obligé de descendre dans la cour avec celui de ma fille et le faire rouler sur la terre battue de la cour et là j’entends les petits rebondissements sur les petits grains de sable ou des petits cailloux. Il ne me reste qu’à imaginer les sons des coups de bâton pour le faire tourner et avec mon filtre imaginaire supprimer ou renforcer quelques fréquences pour atténuer le son creux du cerceau en plastique afin de retrouver le son plein du cerceau fabriqué avec des branches.

La scène qui se déroule derrière la scène aux cerceaux est la suivante : Un enfant crie dans un tonneau. Je n’ai jamais crié dans un tonneau, par contre dans toutes sortes de cavités : puit, citerne etc. Y a-t-il un topophoniste, amateur de vin ? Je suis bien embêté. Si ! j’ai déjà chanté dans la caisse de résonance d’une guitare. Il faut que j’adapte mon oreille. Le tonneau est grand et en général les lames de bois ont une relative épaisseur. Mon filtre imaginaire se remet en route pour également donner à ma résonance une couleur plus mate. Je pourrais multiplier les exemples de sons que j’entends : la scène des échasses, l’enfant qui tape dans la marmite, le jeu de quilles, la scène du jeu d’osselets etc. Il faut évidemment rajouter les cris d’enfants plus l’environnement acoustique que les lieux génèrent : la proximité d’un mur de bâtiment, le bord de l’eau, sous le préau, l’intérieur d’une maison. Mon œil peut au début guider mon oreille pour tenter d’entendre ce qui se passe mais au fur et à mesure mon oreille interne, car il faut bien nommer les choses par leur nom, peut maintenant guider mes yeux de manière de plus en plus libre, en improvisant mon voyage de scène en scène jusqu’à fermer les yeux et laisser toute la place aux sons. Je me rends compte que Breughel, en multipliant les scènes dans un seul tableau, est un peu le peintre du fond sonore, non pas un fond sonore lointain mais très proche. Cela pourrait impliquer que les gens, il y a cinq siècles devaient êtres biens plus tolérants aux bruits qu’aujourd’hui. Les sons devaient, être mieux distingués et donc mieux tolérés (3). Mes parents à leur arrivée en France, parlaient beaucoup plus fort, que vingt ans plus tard. Continuons ces expériences sonores en regardant un autre tableau " Portement de Croix " de cet autre peintre né avant Bruegel : Jérôme Bosch. Nous voyons le Christ portant une croix : tout cela n’a rien d’extraordinaire puisque la scène présentée correspond au titre. Maintenant regardons autour du Christ, il y a des figures de personnages aux têtes vraiment curieuses hirsutes livides comme seul sait faire Bosch. Regardons de près ces visages avec ces expressions de folie. Les bouches sont ouvertes, et bien il n’y a qu’à tendre l’oreille : sons sortis de la gorge, raclements, mots désarticulés : une vraie polyphonie. Regardons maintenant le visage du Christ, il a l’air serein, il a la bouche fermée, mais nous savons que des sons peuvent sortir d’une bouche fermée. Écoutez... ..Je suis sûr, vous entendez que sa voix soutient les autres voix, elle les porte : portement de croix ou portement de voix ? Maintenant que vous avez accordé aux expressions des visages les sons que vous entendez, vous vous rendez compte que vous avez fabriqué un instrument personnel. Il est plus facile de modifier à votre guise les paramètres des sons que vous entendez : hauteurs, intensités, et par là même en modifier certains en rajoutant du grain, des glissandos etc. Plus vous irez dans ce sens et plus vous vous rendrez compte que si l’on entend les sons du point d’oreille du Christ, c’est mieux que de la stéréophonie. Les sons viennent de sa droite, de sa gauche, devant lui et même pourraient venir de derrière lui. Au point de vue de l’espace, il préfigure d’une certaine manière le spatialisateur de l’Ircam. Une question se pose, en tenant compte du prix de la vie de ces deux époques distinctes, combien a coûté le tableau de Bosch et combien a coûté le prix du spacialisateur de l’Ircam ? Si nous regardons maintenant les portraits, rien de plus silencieux que quelqu’un qui pose. Mais entendez vous le bruit des drapés au théâtre ou dans le film de Patrice Chéreau " La Reine Margot" ? Maintenant que je commence à me remémorer ce type de frottements, les images de ces tableaux cessent d’être iconique, elles sont tout simplement sonores. Je pourrais continuer comme ceci avec des peintures plus contemporaines comme celles de Jean Dubuffet ou aller vers des peintres non-figuratifs pour entendre des sons plus proches des matières. Pour ouvrir encore le champ sonore des possibilités cela ne devrait pas m’empêcher d’entendre par exemple, des sons d’origine électrique à la vue de fresques millénaires. Revenons à Breughel et aux paysages qu’il peint et dessine avec le tableau " Chasseur dans la Neige" : À droite au premier plan vous voyez les chasseurs qui reviennent à la maison avec leurs chiens, vous pouvez entendre certainement les pas sur la neige peut être quelques paroles échangées (ils sont représentés de dos et certainement fatigués). Il y a une dizaine de chiens, ils ont l’air fatigués, on pourrait entendre leurs respirations. Un peu plus haut toujours sur la droite une famille devant une maison semble affairée devant un feu. Des corneilles sont sur un arbre. Il semble se dégager de cet ensemble des qualités de sons presque intimes proche du silence car étouffés par la neige. Les sons d’un lointain proche viennent de la droite de la partie centrale, des adultes des enfants jouent sur un étang gelé. Il y a certainement de la réverbération et peut-être de l’écho du fait des murs des maisons environnantes et de la colline que les chasseurs vont commencer à descendre. Un cri de corbeau ou de corneille pourrait être entendu. L’oiseau qui vole ferait une transition acoustique entre le premier plan où se trouvent les chasseurs et le lac en second plan c’est-à-dire, d’un craillement sec à un craillement réverbéré. Un son de cloche pourrait venir du clocher qui se trouve derrière l’étang gelé. C’est en regardant le feu que l’on se rend compte que le souffle du vent est bien présent, il arrive du côté latéral droit des chasseurs. En hiver il y a certainement une autre relation au temps en tous les cas dans les lieux ou la physionomie du paysage change du fait de la neige. En effet dans ce tableau de Bruegel par rapport à certains autres tableaux il y a moins de personnages, moins de scènes, donc moins de surcharge sonore et donc le temps de l’écoute devrait être et en totale opposition avec par exemple celui des " jeux d’enfants ". Au lieu de courir après le temps du fait de la difficulté d’entendre simultanément des centaines de sons, nous pouvons prendre le temps d’écouter et même de disséquer ne serais-ce que le bruit d’un pas dans la neige d’un des chasseurs. Bruegel est ici le peintre du silence par le simple fait de représenter la neige. Comme la neige devenant manteau, le silence prend le temps d’envelopper chaque son. Tous ces plans présentés dans les différents tableaux de Breughel ne vous rappellent-ils pas d’un point de vue acoustique quelque chose ? Dans une des premières rencontre de Topophonie à Fontainebleau, un lieu magnifique avait été choisi l’après-midi dans les champs un chemin longeant une rangée de grands arbres puis coupant un espace légèrement vallonné en deux champs et aboutissant sur une petite route goudronnée sortie d’un bois. Il y avait différents plans acoustiques et donc différentes perspectives acoustiques. Jouer, au fond du chemin avec ces grands arbres produisait de la réverbération, par contre sur la route goudronnée le son me paraissait très mat comme si les sons allaient comme aspirer se planter dans le sol. Pour terminer je voudrais dire que je trouvais Thierry Madiot très brueghelien car le désir de réunir 80 artistes dans un lieu est à rapprocher des tableaux de Breughel comme " Jeux d’enfants" , " Proverbes Flamands" et " Le Combat de Carnaval et Carême ".

Dante Feijoo Montreuil-sous-Bois le 14 juillet 2002

(1) Yveline Leroy " l’Univers Sonore Animal " paru dans le hors-série janvier/avril 2002 de la revue " Pour la Science" (2) Christian Vöhringer " Breughel l’Ancien " " Maîtres de l’Art Flamand " collection Könemman (3) Les gens du sud parlent plus fort que dans les pays du nord. Mes parents à leur arrivée en France, parlaient beaucoup plus fort, que vingt ans plus tard.

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